COMMUNIQUE DE PRESSE N°001/GRUWA/JANV/2020

Submitted by admin on Thu, 04/09/2020 - 19:15
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LES ONGDH  exigent la libération sans condition du défenseur des droits de l’homme NKOBA KOLALA 

RDC, Lubumbashi le 04/01/2020, les organisations de  promotion et de protection des droits de l’homme et  membres du « Groupe Ukingo wa Watetezi, GRUWA  en sigle, basées dans la province du Haut-Katanga, sont vivement préoccupées par l’arrestation arbitraire et détention illégale par la police nationale congolaise du territoire de Pweto (Kilwa), de Monsieur NKOBA KOLALA,  membre actif de la ligue nationale  paysanne des droits de l’homme, antenne de Kilwa.  
 
En effet, depuis le 01/01/2020, des informations ont circulé sur toute la localité faisant état de la disparition d’un enfant de quatre ans. Dans ce cadre le défenseur des droits de l’homme NKOBA KOLALA, ayant été saisis par la famille,  s’est rendu  le 03/01/2020 au poste de  police de Kilwa pour avoir la suite des démarches entreprises  par cette institution publique. Contre toute attente, l’officier de police judiciaire, à qui  la tache avait été confiée  pour mener des investigations,  a mal digéré cette démarche en considérant qu’il n’avait aucune qualité de demander la suite de ce dossier  et par ce fait ordonner à ce qu’il soit placé en détention au cachot de la police de Kilwa où il a passé nuit et transféré le matin de ce 04/01/2020 à  Pweto.   
 
Les ONGDH  relèvent qu’il s’est agi de l’exercice d’un droit consacré par la constitution, le droit à l’information,  dont s’est servi le défenseur des droits de l’homme  pour chercher à avoir des informations à la source quant à la disparition de cet enfant. Et qu’une démarche comme celle-là ne peut nullement être considérée comme infractionnelle.        Les ONGDH désapprouvent cette façon d’agir de la police de Kilwa qui a ordonné la détention du défenseur des droits de l’homme  NKOBA KOLALA et son transfèrement à Pweto. Ces actes  énervent  la constitution congolaise en son article 18 qui dispose que « toute personne arrêtée doit être immédiatement informée des motifs de son arrestation et de toute accusation portée contre elle et ce, dans la langue qu'elle comprend.  Elle doit être immédiatement informée de ses droits.  La personne gardée à vue a le droit d'entrer immédiatement en contact avec sa famille ou avec son conseil.  La garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures. A l'expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être relâchée ou mise à la disposition de l'autorité judiciaire compétente.  Tout détenu doit bénéficier d'un traitement qui préserve sa vie, sa santé physique et mentale ainsi que sa dignité. »    
 
 
Vu ce qui ce précède, les ONGDH recommandent :  
 
 AU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE PRES LE TRIBUNAL DE GRANDE DE KIPUSHI  
 
- D’ordonner  la libération sans condition  du défenseur des droits de l’homme     A L’AUDITEUR MILITAIRE GARNISON DE KIPUSHI  
 
- De se saisir d’office face à ce nième cas d’arrestation pour qu’il ne reste pas impuni 

Pour les ONGDH signataires

  1. AAST, Action d’aides aux survivants de la torture
  2. ACIDH, Action Contre l’Impunité pour les Droits de l’Homme
  3. AFDI, Association des femmes pour le développement intégral,
  4. AFREWATCH, African Resources Watch,
  5. ADH, Association pour les Droits Humanitaires,
  6. AIDEF, Association Internationale pour les Droits de l’Enfant et de la Femme,
  7. AMA, Afia Mama
  8. ARD, Actions Rapides pour le Développement,
  9. ASADHO, Association Africaine de défense des Droits de l’Homme, section du Haut Katanga
  10. ASDEF, Association pour la santé et développement de l’enfant et la femme
  11. CEIPDHO, Centre International de Promotion de Développement et des Droits de l'Homme
  12. COSCCET, Comité de Suivi pour la Contribution des Communautés et Eglises à la Transformation Humaine
  13. DEOGRACIAS,
  14. GD, Génération Déterminée,
  15. GANVE, Groupe d’Actions Non-violence Evangélique
  16. FILIMBI
  17. ICFPDH, Institut congolais de formation et d'alphabétisation pour la promotion des droits de l'homme
  18. JED/Haut-katanga, Journalistes en danger
  19. JUSTICIA ASBL
  20. LAVOS, La voix du savoir,
  21. Les Amis d’OBAMA
  22. LIC/Lubumbashi, Ligue Internationale des Conseillers
  23. Libertas/Pweto
  24. LUCHA, Lutte pour le Changement
  25. MDR, Mouvement pour les Droits de l’homme et Réconciliation
  26. NDSCI, Nouvelle Dynamique de la Société Civile en RDC
  27. NDS, Nouvelle dynamique syndicale
  28. OPF, Organisation pour la promotion de la femme
  29. OBEAC, Organisation pour le bien être des albinos au Congo,
  30. PADHOLIK, Plateforme des Organisations des Droits de l’Homme de Likasi
  31. PSF, Psychologues sans Frontières
  32. REFEDECO, Regroupement des femmes pour le Développement communautaire,
  33. SIREN, Synergie des intelligences pour la refondation de l’Etat de la nation
  34. UNPC/Katanga, Union Nationale de la presse du Congo,
  35. UNEF, Union des écologistes Forestiers

Pour tout contact :  
 
1. Maitre Jonas MULUMBA, gruwaukingowawatezi@gmail.com, +243971654932

2. Jean Paul TSHISHIMBI, ongceipdho14@gmail.com, +243811753106 

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